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Programme national d'investigation (9)

Réduction des encombrants en habitat social collectif à haute densité

Contexte

L’investigation a commencé sur une thématique plus que sur un problème : les déchets en résidence d’habitat collectif et social à forte densité. Il était donc question à la fois du bac jaune (tri des emballages), du bac vert (ordures ménagères), des encombrants, des végétaux et des VHU (véhicules hors d’usages = les épaves abondonnées).

La gestion de tous ces déchets, non optimale à date sur notre territoire précis d’intervention (la résidence de Bellevue, commune du Tampon) est un problème large, aux conséquences multiples :

Des entretiens avec des experts ((DECV et Politique de la Ville, bailleurs) ont convergé vers des déchets particulièrements problématiques en habitat collectif :

La problématique retenue :

Comment réduire le nombre d’objets déposés en tant qu’encombrants en habitat collectif prioritaire, en impliquant les habitants dans la co-construction des solutions ?

Le problème des encombrants concerne principalement :

La CASUD et les bailleurs réalisent déjà des ramassages supplémentaires.  

Les préjudices sont d’ordre ?

Les principales causes du problème ?

La présence des encombrants est soumise à des pics difficiles à anticiper, alors que la collecte a lieu une fois par mois :

La “production” d’encombrants provient de la résidence mais aussi du voisinage.

Le turnover ne permet pas de créer des liens durables ni de créer un sentiment positif d’appartenance au quartier. Il a au contraire été constaté que dans les quartiers où le turnover est plus faible et dans lequel des gens souhaitent venir s’installer, les règles de vivre ensemble sont mieux respectées (ex : araucarias).

Les habitants ne sont pas impliqués dans les actions/activités qui se déroulent dans leur quartier. Or, cette population est difficile à approcher et très méfiante.

De façon plus globale, le terrain fait remonter un manque d’éducation sur la gestion des déchets et la propreté dans son ensemble et des incivilités (respect de notions basiques pour certains, non acquises par d’autres).

Problème actionnable :

Le périmètre géographique très ciblé (résidence de Bellevue) permet de tester rapidement des solutions, grâce aux partenariats entre la CASUD, les médiateurs et les associations présentes dans le quartier.
Le fait de se concentrer sur les encombrants rend le projet actionnable. En effet, les problèmes d’éducation et de multi-culturalité sont plus ambitieuses et non actionnables dans le cadre du PNI.

Hypothèses à tester 

Certaines hypothèses terrains à vérifier : 

L’accès aux habitants de cette résidence est réputé très difficile (barrière de la langue, passage en milieu carcéral, méfiance de certaines formes d’autorité…).

Les premiers entretiens ont eu lieu à la boutique solidaire du quartier, tenue par une habitante de Bellevue. Les personnes rencontrées correspondent cependant à un seul type de persona : personne sensibilisée au tri et pour qui la propreté est importante. 

D’autres intermédiaires sont à trouver pour diversifier les profils interrogés : à l’arrêt de bus ? via une personne âgée qui connait beaucoup de monde dans la résidence, via l’association du quartier…

Importance d’impliquer les habitants dans la solution pour qu’elle fonctionne (ateliers de brainstorming puis de co-conception).

Impact recherché

L’objectif est de :

L'équipe