Faciliter l'accès des personnes dites 'invisibles' aux dispositifs d'accompagnement vers l'emploi
Il existe une diversité de dispositifs pour les personnes en matière d’accompagnement social et professionnel pour un parcours vers l’emploi, dont certains sont spécifiques à des publics (jeunes, allocataires du RSA, etc.).
Une partie de la population qui rencontre des difficultés sociales et professionnelles (parfois appelée « invisible ») n’a pas accès à l’offre d’accompagnement et ce pour plusieurs raisons :
Le risque en termes de politique publique est que ces personnes les plus précaires, pour lesquelles les dispositifs d’accompagnement ont été conçus, n’y aient pas recours.
Enfin, les structures qui interviennent auprès des personnes font part de situations d’abandon en cours de parcours d’accompagnement. Elles signalent l’enjeu de soutenir la mobilisation des personnes dans leur parcours et d’assurer un suivi dans la durée pour conserver le contact et pouvoir reprendre le parcours vers l’emploi, après une éventuelle interruption.
Les questions que nous nous posons dans cette investigation : quels leviers pour identifier ce public dit « invisible », le remobiliser, faciliter et inscrire dans la durée son accès aux aides et dispositifs d’accompagnement à visée d’emploi ? Le numérique peut-il contribuer à diminuer le non-recours aux droits ?
Pour définir un périmètre actionnable, les réflexions se sont rapidement concentrées sur la population des jeunes de 15 à 29 ans, compte tenu de l’importance de cette population “invisible” (> 460 000 individus). Les travaux d’investigation ont mis en avant l’intérêt d’identifier les jeunes au moment des ruptures d’accompagnement (décrochage scolaire, >18 ans pour les jeunes suivis par l’ASE, fin de période probatoire, fin de droits …)) pour éviter que les jeunes “tombent” dans l’invisibilité.
Le défi est le suivant : Comment faire pour sécuriser la transition entre structures pour limiter les nouveaux invisibles ? (estimation : +5000 jeunes/an concernés sur la seule métropole de Lyon)
L’objectif de SAS : éviter que des jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en formation ne tombent dans l’invisibilité lorsque l’accompagnement par une structure d’insertion se termine et qu’aucune solution n’a été trouvée.
Pour cela, le service SAS se décompose en 3 étapes successives pour sécuriser les transitions des jeunes invisibles
Hypothèses à vérifier :
La phase d’expérimentation n’a pas permis de démontrer la pertinence de l’approche sur la phase de prescription (difficultés à embarquer les prescripteurs) et d’aiguillage (difficultés à reprendre le contact). Par conséquent, en accord avec le SPIE, il est décidé de ne pas lancer la construction d’un service numérique.
Consulter la restitution de l’expérimentation et de ses apprentissages
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