Améliorer la prévention sexuelle pour les jeunes de moins de 25 ans
https://tumeplay.fabrique.social.gouv.fr/1. Une recrudescence des IST : Entre 2012 et 2016, le nombre de nouveaux diagnostics d’infections sexuellement transmissibles a triplé chez les 15-24 ans, d’après les résultats de l’enquête Labo IST1 publiée par Santé Publique France. La hausse des infections sexuellement transmissibles chez les jeunes s’explique notamment par une diminution de l’utilisation du préservatif, pas lors de la première relation sexuelle mais au cours des années qui suivent.
2. Un manque d’attrait des moyens de prévention et de santé sexuelle : Le préservatif externe (ou masculin) souffre d’un manque d’attrait auprès des jeunes. Il reste dans bien des cas mal utilisé pour diverses raisons (mauvais choix de préservatif, mauvaise pose, mauvaise utilisation, perceptions et croyances erronées).
Le préservatif interne (ou féminin) n’est que très peu utilisé et connu. Pour les jeunes, il reste cher, peu accessible et trop compliqué à utiliser.
Les jeunes ne pratiquent pas suffisamment de dépistages. Par ailleurs, on constate au sein de leur population une mauvaise connaissance des moyens de transmission des IST et de prévention des IST.
3. Un manque de connaissances et de compétences en éducation sexuelle : Selon le baromètre réalisé par le Haut Conseil à l’Égalité, 25% des écoles déclarent n’avoir mis en place aucune action d’éducation à la sexualité malgré l’obligation légale.
Le rôle de l’école dans la prévention sexuelle des jeunes diminue.
Le numérique offre une opportunité pour l’éducation à la sexualité. Il est important de l’investir avec des outils adéquats qui permettent aux jeunes de monter en compétence de manière individuelle, de se responsabiliser et trouver ensuite les relais physiques susceptibles de l’accompagner
La promotion du préservatif reste essentielle dans la prévention des IST, ainsi que des grossesses non désirées. Il faut assurer leur mise à disposition auprès des jeunes et promouvoir leur utilisation dans le cadre d’une éducation sexuelle positive et préventive.
Les jeunes devraient pouvoir bénéficier de plus d’offres dématérialisées pour des dépistages hors des circuits habituels.
Augmenter les connaissances et compétences des jeunes en matière de santé sexuelle pour encourager les comportements responsables et améliorer, in fine, les indicateurs de santé sexuelle chez les jeunes.
Cela passe par des “tests de connaissances”. Ces tests permettent au jeune d’avoir accès à des paniers (les “box”) contenant une offre de produits, informations et services en santé sexuelle. En particulier, les jeunes pourront avoir accès à des préservatifs et du lubrifiant gratuitement. Ces produit seront regroupés dans des box thématiques, qu’ils pourront commander et recevoir après avoir obtenu des points aux différents tests.
Notre solution se présente sous la forme d’un produit numérique (une web-app).
Elle repose sur trois grands axes :
Plusieurs modes de distribution sont envisagés pour les “box” :
Notre compte Instagram.
Trois ARS partenaires qui représentent nos territoires d’expérimentation : Guyane, Ile-de-France, Nouvelle-Aquitaine.
Des partenaires de distribution, qui constituent nos relais physiques après la commande via l’e-shop :
Il est très difficile de mesurer avec exactitude le taux d’IST sur un territoire donné c’est pourquoi nous comptons évaluer l’évolution des connaissances du jeune.
Chargée de déploiement
Business developer et podcasteuse